80 % des incidents anti-musulmans signalés en Inde sont liés au BJP du Premier ministre Modi

L’Inde a connu une augmentation inquiétante des incidents de discours de haine visant sa population musulmane au premier semestre 2023, selon un rapport d’Hindutva Watch, une organisation qui surveille les attaques contre les groupes minoritaires.

Le rapport a documenté 255 incidents de discours de haine, dont la plupart se sont produits dans des États se préparant aux prochaines élections.

Cependant, le rapport rend difficile l’évaluation de l’ampleur réelle de cette tendance en raison du manque de données historiques permettant de comparer.

Il a été rapporté que 70 % de ces incidents ont eu lieu dans des États dont les élections sont prévues en 2023 et 2024. Ces États comprennent le Gujarat, le Karnataka, le Rajasthan, le Maharashtra et le Madhya Pradesh. Cela a en outre soulevé des inquiétudes quant à la question de la politique électorale dans la promotion du discours de haine.

Les appels à la violence, aux complots et aux préjugés socio-économiques visant les musulmans lors de ces incidents sont les plus alarmants.

Ces 80 pour cent des incidents ont eu lieu principalement dans des régions dirigées par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) du Premier ministre indien Narendra Modi. Cela constitue un défi à l’approche des élections générales de 2024 en Inde.

Hindutva Watch a mené une enquête rigoureuse, surveillant les activités en ligne des groupes nationalistes hindous, examinant des vidéos de discours de haine sur les réseaux sociaux et compilant les incidents rapportés dans les médias.

En réponse, le gouvernement indien, dirigé par le Premier ministre Modi, a nié les allégations de mauvais traitements infligés aux minorités.

Les groupes de défense des droits humains expriment depuis longtemps leurs inquiétudes quant au traitement réservé aux musulmans pendant le mandat de Modi, citant des problèmes tels que la loi sur la citoyenneté de 2019, la législation anti-conversion, la révocation du statut spécial du Cachemire, la démolition de propriétés musulmanes et l’interdiction du hijab au Karnataka. salles de classe.

Répondre à ces préoccupations est essentiel pour la tolérance religieuse et la protection des droits des minorités en Inde.