Ceux qui sont autorisés à rompre le jeûne, mais doivent payer une « rançon »

Ceux qui sont autorisés à rompre le jeûne, mais doivent payer une « rançon »

Les hommes et les femmes âgés sont autorisés à rompre leur jeûne, tout comme les malades chroniques et ceux qui doivent effectuer des travaux difficiles dans des circonstances difficiles et qui ne trouvent aucun autre moyen de subvenir à leurs besoins. Tous ces gens sont autorisés à rompre leur jeûne, car une telle pratique leur imposerait trop de difficultés à n’importe quelle partie de l’année. Ils sont obligés de nourrir un pauvre par jour (pour chaque jour de jeûne qu’ils ne pratiquent pas). Les ulémas diffèrent sur la quantité de nourriture à fournir, par exemple un Saa’, un demi-Saa’ ou un fou. Il n’y a rien dans la Sunna qui mentionne exactement combien doit être donné.

Ibn `Abbas a dit : « Un homme âgé est autorisé à rompre son jeûne, mais il doit nourrir quotidiennement un pauvre. S’il fait cela, il n’aura pas à rattraper les jours où il n’a pas jeûné. » (Rapporté par Ad-Daraqutni et par Al-Hakim, qui a dit que c’est authentique.) Al-Bukhari a rapporté que ‘Ata a entendu Ibn ‘Abbas réciter le verset : « Et pour ceux qui peuvent jeûner [but do not], il y a une « rançon » : la nourriture d’une personne dans le besoin » (Al-Baqarah : 185). Puis Ibn `Abbas poursuivit : « Cela n’a pas été abrogé. [Its ruling applies] aux hommes et aux femmes âgés qui ne sont pas capables de jeûner. Au lieu de cela, ils doivent nourrir une personne pauvre quotidiennement.

Il en va de même pour celui qui souffre d’une maladie chronique et ne peut donc pas jeûner, ainsi que pour celui qui est contraint de travailler dans des circonstances difficiles et ne peut donc pas supporter le fardeau supplémentaire du jeûne. Les deux groupes doivent également nourrir une personne pauvre par jour.

Commentant le verset d’Al-Baqarah, Cheikh Muhammad `Abduh dit : « Qu’entend-on par ceux qui peuvent jeûner ? » [(but do not) in the Qur’anic verse] ce sont les personnes âgées faibles, les malades chroniques, etc., et de la même manière, les travailleurs qui travaillent dans des conditions difficiles, comme les mineurs de charbon. Il en va de même pour les criminels condamnés à la réclusion à perpétuité avec travaux forcés. Ils doivent payer la « rançon » s’ils en ont les moyens.»

Les femmes enceintes ou qui allaitent, si elles craignent pour elles-mêmes ou pour leur bébé, peuvent rompre le jeûne et payer la « rançon ». Ils ne doivent pas rattraper les jours manqués. Abu Dawud a rapporté de ‘Ikrimah qu’Ibn ‘Abbas a dit à propos du verset ‘Et pour ceux qui peuvent jeûner [but do not]», « C’est une concession pour les personnes âgées, car elles peuvent jeûner. Ils doivent rompre le jeûne et nourrir un pauvre par jour. Les femmes enceintes ou qui allaitent, si elles craignent pour leur enfant, peuvent faire de même. » Ceci est rapporté par Al-Bazzar. A la fin du rapport, il y a l’ajout : « Ibn `Abbas disait à ses femmes enceintes : ‘Vous êtes dans la même situation que ceux qui peuvent jeûner’. [but do not]. Vous devez payer la « rançon » et vous n’aurez pas à rattraper les jours plus tard. « De sa chaîne, Ad-Daraqutni dit qu’elle est Authentique.

Nafi` a rapporté qu’Ibn ‘Umar avait été interrogé au sujet d’une femme enceinte qui craignait pour son bébé à naître. Il répondit : « Elle doit rompre le jeûne et nourrir un pauvre par jour avec de l’orge. »

Il existe également un Hadith qui déclare : « Allah a dispensé du jeûne les voyageurs et la moitié de la prière, ainsi que du jeûne les femmes enceintes et allaitantes. » Selon les Hanafiyyah, Abu `Ubaid et Abu Thaur, ces femmes ne doivent que rattraper les jours de jeûne manqués et ne sont pas censées nourrir un pauvre par jour. Selon Ahmad et Ash-Shafi’i, si ces femmes ne craignent que pour le bébé, elles doivent payer la « rançon » et rattraper les jours plus tard. S’ils ne craignent que pour eux-mêmes ou pour eux-mêmes et le bébé, ils ne devront rattraper les jours manqués que plus tard.