Qisas dans l’Islam – Islam Hashtag

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Poursuivant nos séries essentielles de deen, apprenons ce qu’est Qisas قِصَاص dans l’Islam.

Signification de Qisas

Dans la terminologie de la Shari’ah (loi divine), qisas implique : « ôter la vie au meurtrier ». Si quelqu’un a tué quelqu’un injustement, alors le qisas doit le tuer contre l’assassiné.

Le mot est dérivé de (قص) et (قصص)(qis et qisas), dont le sens littéral est de suivre quelqu’un – Suivre, tracer. Le tuteur de la personne assassinée suit l’assassin pour le tuer en représailles de l’assassiné. C’est pourquoi ôter la vie au meurtrier s’appelle qisas.

(قصاصات)(qisasat) signifie ‘égalité.’ C’est en ce sens que lorsque le meurtrier est tué pour se venger de l’assassiné, le gardien se venge de l’assassin, ou l’assassiné et l’assassin sont quittes l’un pour l’autre.

Punition Qisas

Dans qisas, le meurtrier est traité de la même manière que le meurtrier avait traité le assassiné.

حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ الأَنْصَارِيُّ، حَدَّثَنَا حُمَيْدٌ، أَنَّ أَنَسًا، حَدَّثَهُمْ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏ “‏ كِتَابُ اللَّهِ الْقِصَاصُ ‏”‏‏.‏

Anas raconte :

Le Prophète (ﷺ) a dit: « La loi prescrite d’Allah est l’égalité des peines (c’est-à-dire Al-Qisas). » (En cas de meurtres, etc.)(Sahih bukhari 4499)

Qisas dans le Coran

Vous qui croyez, un juste châtiment vous est prescrit en cas de meurtre : l’homme libre pour l’homme libre, l’esclave pour l’esclave, la femelle pour la femelle. Mais si le coupable est pardonné par son frère lésé, cela sera respecté équitablement, et le coupable paiera ce qui est dû d’une bonne manière. C’est un soulagement de la part de votre Seigneur et un acte de miséricorde. Si quelqu’un dépasse alors ces limites, de graves souffrances l’attendent. (2:178)

Nous leur avons ordonné dans la Torah : « Une vie pour une vie, un œil pour un œil, un nez pour un nez, une oreille pour une oreille, une dent pour une dent – ​​et pour les blessures égales représailles. Mais quiconque y renonce charitablement, ce sera pour eux une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre sont « vraiment » les injustes. (5:45)

La charia par le gouvernement islamique si quelqu’un tue un homme/Qisas pour meurtre-

La charia pour le meurtre :

  • Imam Shafi et Imam Ahmad: Si quelqu’un tue un homme par la suite, son peuple aura le choix de le tuer s’il le souhaite ou d’accepter le sang s’il le souhaite
  • Imam Abu Hanifah et Imam Malik dites que les héritiers du mort n’auront le droit de réclamer l’esprit du sang au meurtrier que s’il est prêt à le payer. Mais s’il refuse de payer, ils n’ont d’autre choix que de le tuer. On dit que l’imam Shafi ‘rahimullah partage également cette opinion.

Pendant les jours préislamiques, la tribu Hudhayl ​​avait tué un homme de la tribu khuza’ah. En représailles, ils ont tué un homme du Hudhayl. Pour éviter de nouveaux troubles entre les deux tribus, le Prophète Sallalahu alaihe wa sallam a payé l’esprit du sang pour cet homme assassiné comme il l’a dit (et est cité dans le hadith).

وَعَن أبي شُرَيحٍ الكعبيِّ عَنْ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: ” ثُمَّ أَنْتُمْ يَا خُزَاعَةُ قَدْ قَتَلْتُمْ هَذَا الْقَتِيلَ مِنْ هُذَيْلٍ وَأَنَا وَاللَّهِ عَاقِلُهُ مَنْ قَتَلَ بَعْدَهُ قَتِيلًا فَأَهْلُهُ بَيْنَ خِيرَتَيْنِ: عَن أَحبُّوا قتلوا وَإِن أَحبُّوا أخذا العقلَ “. رَوَاهُ الترمذيُّ وَالشَّافِعِيّ. وَفِي شرح السنَّة بإِسنادِه وَصَرَّحَ: بِأَنَّهُ لَيْسَ فِي الصَّحِيحَيْنِ عَنْ أَبِي شُرَيْح وَقَالَ:

وَأَخْرَجَاهُ مِنْ رِوَايَةِ أَبِي هُرَيْرَةَ يَعْنِي بِمَعْنَاهُ

Abu Shuraih al-Ka’bi rapporta que le Messager de Dieu avait dit : « Alors toi, Khuza’a, tu as tué cet homme de Hudhail, mais je jure par Dieu que je paierai son sang en esprit. Si quelqu’un tue un homme par la suite, son peuple aura le choix de le tuer s’il le souhaite ou d’accepter le sang s’il le souhaite. Tirmidhi et Shafi’i l’ont transmis. Il se produit dans Sharh as-sunna avec son isadmais il indique clairement qu’il ne se produit pas dans les deux Sahihs sur l’autorité d’Abu Shuraih, disant qu’ils l’ont rendu à partir de la version d’Abu Huraira, ce qui signifie quelque chose de similaire.*

Tous les musulmans sont égaux en Qisas – qu’ils soient riches ou pauvres

En saisissant des représailles ou en payant le prix du sang, tous les musulmans sont égaux : les nobles et les humbles, les jeunes et les vieux, les savants et les ignorants, les riches et les pauvres, les hommes et les femmes. Il n’y a pas de distinction dans l’application de qisas et diyah.

La mort et la mort accidentelle en Islam

Ta’us, sous l’autorité d’Ibn Abbas, rapporta que le Messager de Dieu avait dit : « Si quelqu’un est tué par erreur quand les gens jettent des pierres, ou en battant avec des fouets, ou en frappant avec un bâton, c’est accidentel et la compensation pour accidentelle la mort est due.* Mais si quelqu’un tue quelqu’un délibérément, des représailles sont dues, et si quelqu’un essaie de l’empêcher, la malédiction et la colère de Dieu reposeront sur lui, et aucun acte surérogatoire ou obligatoire ne sera accepté de sa part. Abu Dawud et Nasai l’ont transmis.

Donc, si quelqu’un est entouré par deux groupes belligérants ou est un passant, par exemple, et se trouve être tué par une pierre lancée par les opposants, aucune représailles n’est due, mais le diyah en cas d’accident sera payable. Les juristes l’appellent (shibh amd) ou une intention quasi délibérée,

  • Imam Abu Hanifah ra le définit ainsi; « Le meurtre qui se produit avec quelque chose qui n’est pas tranchant et comme normalement la mort n’en résulte pas. »
  • Les deux disciples (des siens) et l’imam Shafi’ définissent cependant le shibh amd comme un meurtre qui résulte intentionnellement d’une chose qui ne cause normalement pas la mort. Si la mort survient avec une telle chose qui est utilisée pour tuer en général, alors c’est (meurtre intentionnel – qatl amd).

lmam Abu Hanifah dit des choses mentionnées dans le hadith (pierre, bâton) qu’elles sont mentionnées dans leur sens littéral et peut-être légères ou lourdes. Les deux disciples et l’imam Shafi ra soutiennent que ces choses mentionnées dans le hadith représentent des objets légers (pas lourds). En d’autres termes, si quelqu’un est tué avec quelque chose de lourd, alors selon aussi :

(i) Imam Abu Hanifah qisas (ou représailles) n’est pas wajib (obligatoire), mais selon
(ii) Les deux disciples et l’Imam Shafi’i l’explication précédente est valable.
Si quelqu’un empêche les héritiers de la personne tuée d’exiger des représailles, alors il est averti sérieusement qu’il appelle la colère d’Allah.

Meurtre accidentel

MEURTRE ACCIDENTEL : Il est de deux sortes.

1) Meurtre accidentel lié à une intention ou à une mauvaise action
(a) L’accident est lié à l’intention. Par exemple, un chasseur visait un gibier mais qui s’est avéré être un homme.
(b) L’accident est lié à une (mauvaise) action. Par exemple, un homme vise une cible, mais manque et frappe un homme.

2) Meurtre accidentel sans le savoir
Par exemple, un homme peut tomber dans son sommeil sur un autre homme qui meurt à cause de l’accident.

L’expiation est obligatoire dans les deux cas : meurtre accidentel et meurtre accidentel sans le savoir. De plus, diyah est wajib (obligatoire) sur la tribu du meurtrier (accidentel) dans les deux cas. De plus, dans ces cas (à cause de la négligence), le péché est également commis.

والله أعلمُ بالـصـواب

Qu’est-ce que la Diya ?

In sha Allah dans le prochain article de cette série, nous en apprendrons davantage sur Diyah.