Augmentation du nombre d’étudiants et d’enseignants musulmans dans l’enseignement supérieur indien

Depuis l’indépendance de l’Inde en 1947, le cheminement vers un développement global au sein de la communauté musulmane par l’éducation s’est heurté à de nombreux obstacles.

Cependant, les dernières décennies ont vu une progression progressive de la jeunesse musulmane dans le domaine de l’éducation. Les statistiques émergentes mettent en lumière des tendances encourageantes, évoquant l’optimisme au sein du secteur de l’éducation.

Succès émergents dans l’enseignement supérieur

Le ministre d’État de l’Union pour l’éducation, Subhash Sarkar, a annoncé une tendance encourageante à l’augmentation des inscriptions d’étudiants musulmans dans les établissements d’enseignement supérieur. Pour l’année universitaire 2016-17, 1,739 million d’étudiants musulmans étaient inscrits, un chiffre qui a bondi à 1,922 million pour l’année universitaire 2020-21.

Notamment, la croissance ne se limite pas aux seules inscriptions d’étudiants. Les rangs des éducateurs musulmans ont également grossi. Le nombre d’enseignants de la communauté musulmane est passé de 67 215 au cours de l’année universitaire 2016-17 à un impressionnant 86 314 au cours de l’année universitaire 2020-21.

Initiatives et défis du gouvernement

Les efforts du gouvernement Modi pour encourager l’enseignement supérieur parmi les étudiants des minorités ont été reconnus par le ministre d’État à l’Éducation. La portée de ces initiatives s’étend aux bouddhistes, aux chrétiens, aux jaïns, aux musulmans, aux sikhs et aux zoroastriens.

Cependant, au milieu de ces succès, il est essentiel de faire face aux défis existants. Le taux d’abandon parmi les enfants musulmans reste relativement élevé, en partie à cause des possibilités limitées d’accès à l’enseignement supérieur, en particulier pour les garçons. Ce fossé éducatif a un impact sur les progrès globaux de la communauté musulmane. En outre, les statistiques révèlent que le taux d’absentéisme scolaire chez les musulmans est nettement plus élevé que la moyenne nationale.

Regarder vers l’avant

Le ministre d’État à l’Éducation, Subhash Sarkar, a reconnu que le taux d’abandon scolaire des enfants musulmans ne correspond pas entièrement à la croissance positive observée dans le nombre d’étudiants et d’enseignants musulmans.

Alors que certains étudiants au sein de la communauté musulmane se sont épanouis sur le plan éducatif, contribuant à une augmentation de la participation à l’enseignement supérieur, leur présence dans l’enseignement primaire et secondaire a diminué dans certains États.

Malgré ces défis, le cheminement vers le progrès éducatif des étudiants musulmans se poursuit. L’espoir demeure que grâce à des efforts collectifs et à des initiatives soutenues, les obstacles qui entravent leur éducation seront surmontés. L’objectif est que les étudiants musulmans sortent plus forts, équipés pour contribuer positivement à leurs communautés et à la nation dans son ensemble.