Bilal : Voix de l'Islam et modèle de servitude
Vous avez entendu le adhan – des voix humaines vous appelant à l’adoration d’Allah Tout-Puissant, en personne, en ligne, sur votre adhan réveil et sur votre ordinateur adhan logiciel.
Vous avez entendu la voix forte d'un adolescent, vous avez entendu la voix tendue d'un vieil homme doux, et vous avez peut-être vous-même été inspiré à donner le adhan une ou deux fois.
Si vous êtes comme moi, vous avez peut-être même un favori adhanmais peut-être pas celui qui l'a donné, mais vous vous souvenez où vous étiez et comment vous vous êtes senti en l'entendant !
Peu importe où, quand ou comment vous avez entendu le adhanune chose est sûre : elle est répétée cinq fois par jour, soit autant que le nombre de mosquées ou de salles de prière dans le monde.
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Nous écoutons sans nous rendre compte qu'à chaque adhannous revivons le premier adhanet reconstituant le moment et les mots prononcés lors de cette première adhanpar l'homme demandé par le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) de le faire : Bilal ibn Rabah.
En passant en revue la vie de ce cher et bien-aimé compagnon du prophète Mahomet, nous trouvons des leçons pour les jeunes musulmans du monde entier.
De l'esclavage à la servitude
Les récits les plus authentiques sur le statut d'esclave de Bilal ibn Rabah sont disponibles en raison de l'affinité qu'il entretenait avec Abu Bakr As-Siddiq en raison de leur inclination spirituelle pour le monothéisme. Le second était un homme de noble lignée et de prestige, et le premier était un esclave d'ascendance mixte.
Pour Bilal, accepter l’Islam signifiait défier son maître esclave, qui était imprégné de l’adoration des idoles et de l’ignorance, et risquait ainsi une punition sévère et la torture.
Pour Abou Bakr, accepter l’islam signifiait défier sa tribu, elle aussi imprégnée du culte des idoles et de l’ignorance, et risquer ainsi de perdre l’accès au pouvoir, au prestige et à la protection.
Le plus impitoyable des propriétaires d'esclaves d'Arabie était peut-être Umayyah bin Khalaf, qui était aussi le propriétaire de Bilal. Les récits de la torture qu'il infligea à Bilal lorsqu'il accepta l'islam nous enseignent aujourd'hui que, quelles que soient les circonstances ou les conséquences perçues de la soumission à Allah le Tout-Puissant, il faut persévérer et, avec l'aide d'Allah le Tout-Puissant, ne faire que renforcer sa conviction du véritable message de l'islam.
Bilal est libre
Parmi ceux qui ont été témoins de la torture de Bilal et qui ne pouvaient tolérer qu'un autre croyant puisse souffrir de la sorte, se trouvait Abou Bakr, qui fut poussé à acheter la liberté de Bilal. Cela est confirmé par le Coran et plusieurs hadiths.
Selon le tafsir d'Ibn Kathir (Al-Layl 92 : 5-7, 17-21), nous trouvons des leçons sur la générosité sans précédent d'Abou Bakr, et en particulier en ce qui concerne les dépenses de sa propre richesse pour libérer des esclaves, comme Bilal.
Ayant été libéré, Bilal aurait pu facilement être trop reconnaissant et s'offrir volontairement au service d'Abou Bakr, mais comme nous le savons d'après un récit de Qais, Bilal a dit à Abou Bakr :
« Si tu m'as acheté pour toi, alors garde-moi (pour toi), mais si tu m'as acheté pour l'amour d'Allah, alors laisse-moi pour l'œuvre d'Allah » (Al-Bukhari, Livre #57, Hadith #99).
Et bien sûr, nous savons que Bilal a été véritablement libéré et qu’il a fini par passer du statut d’esclave d’un homme à celui d’esclave d’Allah Tout-Puissant.
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