Des milliers de photos et de documents officiels du Xinjiang divulgués révèlent les atrocités contre les musulmans ouïghours en Chine

Des milliers de photos et de documents officiels des autorités chinoises du Xinjiang ont été divulgués. Il révèle l’étendue des abus présumés contre les musulmans ouïghours et d’autres minorités musulmanes dans la région occidentale de la Chine.

Alors que les militants accusent les autorités chinoises d’avoir arrêté au moins 1 million d’Ouïghours et d’autres minorités majoritairement musulmanes dans le réseau de camps de détention et de prisons de la région, Pékin, qui a initialement nié l’existence des camps, a fait valoir plus tard en 2018 que les installations étaient des centres de formation professionnelle. , et les Ouïghours et d’autres minorités les fréquentaient volontairement.

Cependant, cette collection de photos et de documents divulgués prouve sûrement que la détention massive de musulmans ouïghours est loin d’être volontaire. Les fichiers ont été obtenus auprès d’Adrian Zenz, un universitaire anticommuniste basé aux États-Unis, d’une source anonyme qui a piraté les bases de données officielles du Xinjiang.

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Détenus sous garde regardant le discours 960x640 1
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Xinjiang Police Files détenus se préparant à réciter 960x640 1
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Des documents divulgués montrent que les hauts dirigeants de Pékin, dont le président Xi Jinping, appellent à une répression énergique. Il y a également eu un discours interne en 2017 de Chen Quanguo, l’ancien secrétaire du Parti communiste du Xinjiang. Il aurait ordonné aux gardes d’abattre quiconque tentait de s’échapper et de recruter des responsables dans la région pour exercer un contrôle strict sur les adeptes de la religion.

Parmi les dossiers les plus troublants figurent les 5 000 photos prises dans les camps d’internement dont 2 884 détenus ouïghours photographiés par des policiers. La photo donne un aperçu de la vie dans un centre de détention où l’on peut voir des agents tenant des détenus cagoulés et enchaînés avec des matraques, tandis que d’autres gardiens en tenue de camouflage se tiennent avec des armes à feu.

Les documents divulgués montrent très clairement comment les dirigeants de la région considèrent les populations minoritaires comme une menace pour la sécurité. Le ministre de la Sécurité publique Zhao Kenzhi a même mentionné que plus de 2 millions de personnes dans le sud du Xinjiang ont été gravement influencées par l’infiltration de la pensée religieuse extrémiste.

La fuite de ce document a coïncidé avec la visite de la chef des droits de l’homme de l’ONU Michelle Bachelet au Xinjiang cette semaine. Mais la visite s’annonce très bien organisée, malgré les demandes répétées de Bachelet d’un accès illimité à la région.

D’un autre côté, le ministère chinois des Affaires étrangères a nié les documents divulgués et les a qualifiés de matériel créé par les «forces anti-chinoises» créées pour salir le Xinjiang. Le porte-parole Wang Webin a également accusé les médias de répandre des mensonges et des rumeurs.

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