Des violences meurtrières éclatent après que des hindous aient placé le Coran sous le genou au Bangladesh

Une foule de musulmans a attaqué le temple hindou au Bangladesh, faisant sept morts et des centaines de blessés.

On sait que la violence communautaire a été déclenchée par des photos devenues virales sur les réseaux sociaux montrant que le Coran aurait été placé sur les genoux de la divinité hindoue – Hanuman – lors du festival Puja Durga.

La profanation présumée du Coran qui s’est produite dans le district de Cumilla a rapidement déclenché la colère des musulmans, qui s’est ensuite transformée en une manifestation à l’échelle nationale. Au cours de la manifestation, la police a utilisé des tirs à balles réelles pour disperser les manifestants, a tué quatre musulmans sur le coup et en a blessé plusieurs autres.

Des dizaines de propriétés de la communauté hindoue, notamment des magasins, des temples et des maisons, ont été la cible d’hommes non identifiés lors de cette attaque.

Selon les sources de la police, environ 500 suspects ont été arrêtés à cet égard. Le gouvernement a déployé des gardes-frontières bangladais dans 22 des 64 districts administratifs pour arrêter la propagation de cette violence. Le bataillon d’élite d’action rapide a également été placé en alerte maximale.

Le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a déclaré qu’une enquête approfondie était en cours pour retrouver les personnes impliquées dans l’incident. Elle a souligné que quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent, la punition sera toujours infligée aussi sévèrement que possible afin que des incidents similaires ne se reproduisent plus à l’avenir.

Le ministre bangladais de l’Intérieur, Asaduzzman Khan, a annoncé que 45 personnes avaient été tenues pour responsables de cette attaque et que bien d’autres suivront. Tout en assurant le soutien à la communauté minoritaire, il garantit également que des mesures strictes seront prises contre les coupables.

Des groupes hindous radicaux en Inde ont appelé au boycott des produits bangladais et ont appelé les musulmans en Inde à condamner la violence.

Le chef d’autres groupes hindous ultra-dur comme Vishwa Hindu Parishad, Purna Chandra Mandal, partage également l’opinion en disant que si les musulmans en Inde ne condamnent pas la violence au Bangladesh, ils seront perçus comme la soutenant.

En revanche, le Premier ministre Hasina espère qu’il ne se passera rien en Inde qui puisse affecter la communauté hindoue du Bangladesh.