La France interdit les Abayas dans les écoles publiques

PARIS – Fait notable, le code vestimentaire des élèves des écoles françaises a été mis à jour, ce qui a particulièrement touché les étudiantes.

Une décision récente interdit désormais aux filles des écoles publiques françaises de porter un style spécifique de robe ample appelé « abaya », souvent privilégié par certaines femmes musulmanes. Cette décision intervient près de vingt ans après que la France ait mis en place une règle similaire concernant le port du foulard dans les établissements scolaires.

L’annonce de cette modification du code vestimentaire a été faite par le ministre français de l’Éducation nationale en prévision de la rentrée scolaire qui débutera en septembre.

Une politique concernant l’interdiction du port du foulard a été introduite en 2004 lorsque le ministre de l’Éducation français a informé que les étudiants ne devaient pas afficher leur religion via leurs vêtements.

D’ailleurs, lors d’un entretien, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a expliqué que l’intention derrière cette interdiction était de ne pas savoir à quelle religion appartient l’élève en entrant dans une salle de classe.

Une abaya constitue typiquement un vêtement long, souvent porté par les femmes musulmanes. Cependant, il existe un débat quant à savoir si cette tenue comporte un symbolisme religieux inhérent. Ce débat a été encore alimenté lorsqu’un ancien ministre de l’Éducation a suggéré que l’abaya pourrait potentiellement avoir une affiliation religieuse.

Cette discussion s’est poursuivie, le Conseil du culte musulman de France affirmant qu’une abaya ne symbolise pas universellement l’appartenance religieuse. Le conseil a souligné que le simple fait de porter des vêtements spécifiques ne devrait pas automatiquement indiquer une croyance religieuse particulière.

À l’appui de leur point de vue, ils ont cité divers pays où la majorité de la population adhère à l’islam, mais où les individus de diverses confessions s’habillent différemment, démontrant que l’habillement n’est pas un marqueur définitif de la religion.

Il convient de noter qu’en 2010, la France avait déjà introduit une règle interdisant de se couvrir entièrement le visage en public, une réglementation qui avait suscité des réactions divergentes et furieuses au sein de l’importante communauté musulmane du pays.

Les principes qui guident ces réglementations en France soulignent la conviction du maintien d’une séparation claire entre la religion et les établissements d’enseignement, ainsi qu’avec les autres domaines publics.