Le Royaume-Uni, les États-Unis et 10 autres pays déclarent la guerre au Yémen

Le Royaume-Uni, les États-Unis et 10 autres pays déclarent la guerre au Yémen

Dans la récente tournure des événements, le Royaume-Uni et les États-Unis ont lancé de graves attaques contre le Yémen, ciblant spécifiquement les rebelles Houthis alignés sur l’Iran. Les pays les ont accusés de menacer le transport maritime international en mer Rouge

Les tensions se sont intensifiées à cause de la guerre à Gaza et les frappes visaient les rebelles Houthis qui expriment leur soutien aux Palestiniens confrontés à de sévères frappes aériennes du gouvernement israélien.

Les Houthis, qualifiant ces attaques de «barbare« , a émis un avertissement concernant la poursuite du ciblage des navires se dirigeant vers Israël. Les réactions internationales à l’assaut ont été diverses et ont encore accru les inquiétudes dans cette région déjà instable.

Liste des pays qui ont lancé des frappes contre le Yémen

  1. Australie
  2. Bahreïn
  3. Canada
  4. Danemark
  5. Allemagne
  6. Pays-Bas
  7. Nouvelle-Zélande
  8. Corée
  9. Royaume-Uni
  10. États-Unis.

Plusieurs pays ont réagi aux attaques

  1. L’Iran a fermement condamné ces attaques, les attribuant au soutien apporté par les États-Unis et le Royaume-Uni à ce qu’ils appellent les crimes de guerre du régime sioniste contre les Palestiniens.
  2. L’Arabie saoudite a appelé à éviter toute escalade, soulignant l’importance de maintenir la sécurité et la stabilité dans la région de la mer Rouge.
  3. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué les États-Unis et le Royaume-Uni, les accusant de tenter de transformer la mer Rouge en une mer de sang et considérant ces actions comme un recours disproportionné à la force.
  4. La Jordanie a lié la montée des tensions à l’agression israélienne à Gaza, appelant à une intervention internationale pour mettre fin aux actions d’Israël et empêcher une guerre régionale.
  5. L’OTAN a défendu ces frappes comme des mesures défensives visant à préserver la liberté de navigation, tandis que la Russie les a dénoncées comme une violation du droit international et une exploitation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
  6. La France a imputé la responsabilité de l’escalade aux Houthis, appelant à un arrêt immédiat de leurs attaques contre les navires commerciaux.
  7. L’Allemagne et l’Espagne ont exprimé leur volonté de désamorcer les tensions, l’Espagne soulignant son engagement en faveur de la paix et du dialogue.
  8. La Belgique travaille avec ses partenaires de l’UE et les États-Unis pour rétablir la sécurité dans la mer Rouge, et les Pays-Bas ont soutenu l’action américaine et britannique, en soulignant le droit de libre passage.
  9. Le Danemark a exprimé son plein soutien aux frappes américaines et britanniques, tandis qu’Oman a dénoncé l’action militaire, affirmant qu’elle allait à l’encontre de leurs conseils.
  10. Les Émirats arabes unis ont exprimé leur grave préoccupation quant aux conséquences des attaques contre les navires en mer Rouge, soulignant l’importance de maintenir la sécurité régionale.
  11. Le Harakat al Nujaba d’Irak a mis en garde contre les répercussions de l’attaque américaine et britannique sur les intérêts américains et les pays de la coalition.

Aux États-Unis, le leader républicain du Sénat, Mitch McConnell, a salué les opérations, tandis que les représentants démocrates Ro Khanna et Val Hoyle ont demandé l’autorisation du Congrès avant une intervention militaire.

Au Royaume-Uni, le député Jeremy Corbyn a critiqué l’action militaire comme une escalade imprudente, remettant en question le manque de consultation parlementaire. La députée Diane Abbott a exprimé son inquiétude quant au soutien du Royaume-Uni aux États-Unis contre les Houthis au lieu de soutenir un cessez-le-feu à Gaza.

Les attaques contre le Yémen par les forces militaires américaines et britanniques ont suscité des discussions et des réactions internationales tandis que les puissances mondiales expriment leur point de vue sur l’escalade des tensions. La situation au Moyen-Orient a suscité des inquiétudes quant à la déstabilisation. À mesure que la situation évolue, la coopération internationale est nécessaire pour s’attaquer aux causes du conflit et ouvrir la voie à une résolution pacifique.