Position des femmes dans l'Islam - Aspect social

Position des femmes dans l’Islam – Aspect social

Avant l’avènement de l’Islam, l’infanticide des filles était pratiqué par les Arabes.

L’Islam a non seulement réussi à éradiquer cette mauvaise pratique en la qualifiant de meurtre, mais il a également mis fin à l’idée répandue selon laquelle la naissance d’une fille n’était pas aussi propice que la naissance d’un garçon. L’Islam enseigne que la naissance d’un enfant est une grande bénédiction.

L’Islam n’interdit pas aux femmes de chercher du travail ; en effet, dans la société islamique idéale, il est nécessaire que des femmes occupent certains postes. Il s’ensuit donc que les femmes doivent avoir l’éducation et la formation nécessaires pour exercer des professions aussi importantes que l’enseignement, la médecine et les soins infirmiers.

De plus, dans l’Islam, apprendre n’est pas simplement un droit de chacun ; c’est un devoir et une responsabilité. Le Prophète Mahomet a dit : « La recherche de la connaissance est obligatoire pour les musulmans, hommes et femmes » (Ibn Majah). Cette parole du Prophète est confirmée par le Coran, qui dit qu’Allah confère un statut plus élevé à ceux qui sont bien informés.

Il n’existe aucune disposition dans la loi islamique qui précise les domaines d’éducation autorisés aux femmes ou les domaines interdits.

Les domaines de connaissances que les hommes et les femmes doivent étudier comprennent les croyances islamiques fondamentales, les actes de culte et les enseignements moraux. Il existe certains domaines qu’il est particulièrement recommandé aux femmes d’étudier afin qu’elles puissent mieux s’équiper pour le rôle pour lequel Allah les a créées, à savoir la médecine, les soins infirmiers, la gestion du foyer, les soins de santé et la psychologie de l’enfant.

D’autres domaines tels que les arts, les sciences humaines et les sciences sont également autorisés pour les hommes et les femmes, à condition qu’ils soient bénéfiques. Les zones interdites sont peu nombreuses et incluent par exemple la sorcellerie et la magie.

Le mariage en Islam nécessite le consentement des deux parties avant que la validité de l’union ne soit reconnue.

Le mariage est considéré comme un partenariat en Islam. Le Coran ne décrit pas le mariage comme un mal inévitable, mais comme une bénédiction que Dieu accorde aux hommes : c’est une source de tranquillité, de paix, d’amour mutuel et d’affection.

Le mariage en Islam nécessite le consentement des deux parties avant que la validité de l’union ne soit reconnue. En ce qui concerne le traitement des femmes en général et des épouses en particulier, le Prophète Mahomet a insisté sur la notion d’équité envers les femmes.

Le Coran place la compassion et la gentillesse envers les parents, en particulier la mère, à côté des injonctions d’adorer Allah seul. Le Prophète Muhammad a dit : « Le paradis est aux pieds de la mère » (An-Nasa’i).

Dieu dit dans le Coran ce que signifie :

[And your Lord has commanded that you shall not serve any but Him, and goodness to your parents. If either or both of them reach old age with you, say not to them (so much as) “Ugh” nor chide them, and speak to them a generous word.] (Al-Isra’ 17:23)

[And We have enjoined on man (to be good) to his parents: in travail upon travail did his mother bear him, and in years twain was his weaning: (hear the command), “Show gratitude to Me and to thy parents: to Me is (thy final) Goal.] (Luqman 31:34)

On rapporte qu’un homme est venu voir le Prophète Mahomet et lui a demandé : « Qui parmi tous les gens est le plus digne de ma bonne compagnie ? Le Prophète répondit : « Ta mère. » L’homme a demandé : « Qui est le prochain ? » Le Prophète a dit : « Votre mère. » L’homme demanda à nouveau : « Qui est le prochain ? Le Prophète dit encore : « Votre mère ». Puis, en réponse à la même question, il répondit : « Votre père » (Al-Bukhari).

Cela montre donc le grand rôle de la mère dans la vie de chacun et le fait que c’est un devoir pour un musulman de faire preuve de bonté envers ses deux parents, en particulier envers la mère.

Le respect par une femme musulmane des normes islamiques en matière de tenue vestimentaire et de comportement ne doit pas résulter de pressions exercées par des parents masculins, de son mari ou des normes sociales de la société, mais d’un désir authentique et sincère d’obéir à Allah et de Lui plaire. En fait, de nombreuses femmes musulmanes portent le code vestimentaire islamique malgré l’opposition de leur mari.

En outre, il est inexact de dire que le code vestimentaire islamique restreint le port d’un type particulier de vêtements aux femmes alors qu’il n’existe aucune restriction pour les hommes. Les hommes et les femmes sont tenus de couvrir, de manière appropriée, certaines parties spécifiques de leur corps, et aucune instruction n’est donnée quant aux vêtements exacts à porter pour atteindre ce niveau de dissimulation. Le choix à cet égard est laissé à l’individu.

L’idée selon laquelle les femmes musulmanes sont confinées chez elles est tout à fait fausse. Il est même inexact de dire que l’Islam préfère que les femmes restent tout le temps à l’intérieur. Au contraire, il est obligatoire pour une femme d’apprendre et il lui est permis d’aller travailler.

Des malentendus sur ce point sont nés d’une mauvaise compréhension d’un verset du Coran qui dit ce que signifie :

[Stay in your homes and do not bedeck yourselves as in the days of ignorance] (Al-Ahzab 33:33)

Ce verset, adressé aux épouses du Prophète en particulier et à toutes les autres femmes pieuses, conseille simplement aux femmes de rester à la maison s’il n’y a pas de bonne raison de sortir. Cela suggère qu’il est préférable de rester à l’intérieur et de se concentrer sur la création d’un foyer chaleureux et heureux plutôt que de sortir sans but particulier.