Un musulman refuse de brûler la Torah et la Bible malgré l’approbation des Suédois

Un musulman syrien a obtenu des permis pour brûler des Torahs et des Bibles devant l’ambassade d’Israël en Suède. Dans une tournure des événements surprenante, il a décidé de ne pas brûler le livre.

Au lieu de cela, il a voulu attirer l’attention sur les récents incidents de brûlage du Coran dans le pays. Il ne tenait qu’un Coran dans ses mains alors qu’il se tenait devant l’ambassade.

Le message d’unité et de respect

Son intention n’était pas de brûler des livres sacrés, mais de dénoncer ceux qui brûlent le Coran, selon l’homme de 32 ans.

Ahmed A.
Photo : Reuters

L’auteur a critiqué les personnes responsables d’avoir brûlé des copies du Coran en Suède ces derniers mois, un acte qui n’est pas interdit par la loi suédoise. Dans son allocution, il a souligné l’importance de vivre harmonieusement dans une même société et de se respecter les uns les autres.

« C’est une réponse aux gens qui brûlent le Coran. Je veux montrer que la liberté d’expression a des limites dont il faut tenir compte »,

a expliqué Ahmed A, résident suédois d’origine syrienne.

Réponse aux incidents récents

Des extrémistes de droite suédo-danois ont brûlé un Coran en janvier pour s’opposer à la demande d’adhésion de la Suède à l’OTAN et aux négociations avec la Turquie. En outre, lors de la fête de l’Aïd Al-Adha le 28 juin, un réfugié irakien a brûlé des pages du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm, entraînant une condamnation généralisée.

Ahmad A., un résident suédois d’origine syrienne, a souligné son objectif de souligner que la liberté d’expression a des limites qui doivent être prises en compte.

Son choix de ne pas brûler la Torah et la Bible était un acte symbolique destiné à promouvoir le respect et la compréhension entre les différentes communautés religieuses. Ahmad A. a souligné les implications potentielles de tels comportements provocateurs, avertissant qu’ils pourraient conduire à des conflits sociaux et à la discorde.