Aucun cas de monkeypox détecté à Masjid al-Haram et Masjid an-Nabawi

Au milieu d’une inquiétude croissante dans le monde à la suite de rapports sur l’émergence de cas de monkeypox dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord, il est confirmé que les deux saintes mosquées, Masjid al-Haram à La Mecque et Masjid an-Nabawi à Médine n’ont pas encore détecté de tels cas.

Cette assurance a été obtenue à partir d’un communiqué publié samedi par le ministère de la Santé d’Arabie saoudite. Le Dr Abdullah Asiri, vice-ministre saoudien de la Santé, a déclaré que le secteur de la santé du Royaume est capable de surveiller et de détecter les cas suspects de « variole du singe » et est également capable de traiter les cas si une infection est détectée.

désinfection au masjid al haram
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Il a souligné que le ministère de la Santé a fourni tous les tests médicaux et de laboratoire nécessaires et a également publié des directives à l’intention des praticiens de la santé. Selon lui, les cas de transmission interhumaine sont très faibles, même dans les pays où le monkeypox a été détecté.

Son opinion a été renforcée par un spécialiste saoudien de la santé, le Dr Nizar Bahabri, qui a déclaré que les personnes vaccinées contre la variole étaient très probablement à l’abri de l’infection par la variole du singe.

Il a souligné l’importance de prendre le vaccin contre la variole parce que les personnes qui ont été vaccinées contre la variole sont peu susceptibles d’être infectées par le monkeypox.

Qu’est-ce que la Monkeypox ?

Selon le ministère de la Santé, l’infection par le monkeypox est l’une des rares maladies causées par le virus du monkeypox, qui fait partie de la famille des virus de la variole. La première transmission de ce virus a été enregistrée en 1970 et a été transmise par des animaux sauvages et des rongeurs.

Il a également été expliqué que la transmission du monkeypox à infecter se fait par contact direct avec le sang ou les sécrétions muqueuses d’animaux dont il a été prouvé qu’ils sont infectés.

Par ailleurs, la transmission de maladies devenues endémiques dans plusieurs pays africains depuis plus de 50 ans se fait d’une personne à une autre par gouttelettes ou par contact avec des cloques de maladies, ou des équipements ou surfaces contaminés.

Le ministère exhorte chacun à continuer de suivre les directives de santé et de sensibilisation émises par les autorités sanitaires saoudiennes et est invité à prendre les précautions nécessaires lors de voyages à l’extérieur du Royaume, en particulier dans les pays où la maladie a été détectée.

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