Aucune autorisation n’est requise pour les prières des 10 derniers jours du Ramadan dans les deux saintes mosquées

Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a précisé, lundi 20 mars, qu’aucun permis n’est requis pour offrir des prières à Masjid al-Haram à La Mecque et à Masjid an-Nabawi à Médine pendant les dix derniers jours du mois sacré du Ramadan.

Comme l’a rapporté Saudi Gazette, le Département du service de soins aux bénéficiaires du ministère l’a déclaré via son compte Twitter officiel en réponse aux questions des fidèles.

Le département, dans sa déclaration, a déclaré que l’autorisation n’est pas requise pour prier dans les deux saintes mosquées. Cependant, les fidèles doivent toujours remplir la condition de ne pas avoir d’infection à coronavirus ou de contact avec une personne infectée.

Dans le même temps, le ministère du Hajj a souligné que l’autorisation est toujours obligatoire pour les pèlerins qui souhaitent effectuer le pèlerinage de la Omra ou visiter Rawdah Sharif à la mosquée du Prophète. Les fidèles peuvent obtenir ce permis via l’application Nusuk ou l’application Tawakkalna, avec la même condition sanitaire : ne pas être infecté par le Coronavirus ou avoir été en contact avec une personne infectée.

Auparavant, la présidence générale pour les affaires des deux saintes mosquées avait annoncé l’inscription des pèlerins souhaitant effectuer l’Itikaf à Masjid Al-Haram et Masjid an-Nabawi, qui débutera le 18 mars 2023, via l’application Nusuk et le site officiel Site Nusuk.sa.

Le programme d’enregistrement d’Itikaf se terminerait le 10 du Ramadan, qui marque le début du programme.

En plus d’émettre des règles concernant l’Itikaf, le gouvernement saoudien, qui semble vouloir changer l’image de l’approche du mois sacré cette année, a également publié une liste de directives et d’autres restrictions sur les célébrations du Ramadan cette année, telles que l’interdiction des dons à la mosquée pour l’Iftar de la nourriture pour les fidèles, pas de diffusion des prières, l’interdiction d’amener les enfants dans les mosquées, la limitation du volume du haut-parleur pour l’Azaan.

Plusieurs directives avant le Ramadan 1444 Hijriah, annoncées directement par le ministre saoudien des Affaires islamiques, le cheikh Abdullatif bin Abdulaziz Al-Alsheikh, ne semblent pas bien accueillies par les musulmans du monde entier, en particulier les citoyens saoudiens.

Limitant explicitement le volume de l’appel à la prière, les critiques disent qu’il s’agit d’une tentative du gouvernement saoudien de réduire l’influence de l’islam dans la vie publique en imposant des restrictions qui ont longtemps été utilisées par des pays tels que l’ex-Union soviétique et le dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali.

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