Ce qui invalide le mariage en Islam

Wa `alaykum as-salamu wa rahmatullahi wa barakatuh.

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Toutes les louanges et tous les remerciements sont dus à Allah, et que la paix et la bénédiction soient sur Son Messager.

Dans cette fatwa :

Le mariage est nul et non avenu dans les conditions suivantes

Mariage d'une femme musulmane avec un non-musulman.
Si l'un des époux après le mariage renonce à l'islam.
En l’absence de consentement, le mariage est considéré comme nul et non avenu
Mariage avec intention de divorce.
Le mariage temporaire ou conditionnel n'est pas valide.
Demander à une femme de divorcer d'une femme mariée ou vice versa pour l'épouser.
S'ils imposent au mariage des conditions contraires aux objectifs fondamentaux du mariage.
Le mariage homosexuel n'est pas valide.
Le mariage secret n'est pas valide.
Mariage d'une femme pendant son iddah.

Dans sa réponse à votre question, Cheikh Ahmad Kuttymaître de conférences et érudit islamique à l’Institut islamique de Toronto, Ontario, Canada, déclare :

Il va sans dire que l’Islam apprécie hautement le mariage, le considérant comme la seule voie légale et honorable pour la survie de l’humanité. Il existe de nombreux mariages annulés en Islam, dont le mariage forcé, car le consentement des deux parties est une condition pour un mariage légal en Islam.

Le mariage est nul et non avenu dans les conditions suivantes :

Le mariage d'une femme musulmane avec un non-musulman n'est pas autorisé en Islam. Un tel mariage, s’il a lieu, n’a aucun statut religieux. De même, un musulman ne peut pas épouser un non-musulman qui ne suit aucune des écritures révélées, ni un agnostique.
Un musulman ne peut pas épouser un homme ou une femme qui, bien que issu d'un milieu musulman, ne reconnaît pas les croyances ou les principes fondamentaux de l'Islam, ou s'il légalise ce qui a été considéré comme haram en Islam.
Un mariage est également invalidé si l'un des époux après le mariage renonce à l'islam.
Le consentement étant une condition de validité du mariage, à défaut de consentement, le mariage est considéré comme nul et non avenu.
Le mariage sans le consentement des parents peut être une cause d'annulation du mariage, à moins que l'objection du père ne soit simplement fondée sur des considérations autres que les considérations valables : ce serait le cas s'ils s'opposaient à un mariage sur la base de la race, de l'origine ethnique, de la situation familiale, de la richesse, etc. .
Mariage d'une personne ayant des empêchements au mariage : comme ce serait le cas pour épouser des parents proches qui sont considérés comme Maharim (parents non mariables) ou relations laitières comme indiqué dans le verset. (An-Nisa' 4 : 23)
Mariage avec l'intention de divorcer ou dans un but autre que le but valable du mariage, comme le mariage pour des papiers légaux, etc.
Le mariage temporaire ou conditionnel n'est pas valide.
Mariage d'une femme pendant son iddah ou période d'attente suite au divorce ou au décès de son mari.
Demander à une femme de divorcer d'une femme mariée ou vice versa pour l'épouser.
S'ils imposent au mariage des conditions contraires aux objectifs fondamentaux du mariage, comme insister sur la non-consommation ou planifier de ne pas avoir d'enfants.
Le mariage étant un contrat sacré entre un homme et une femme, il n’y a pas de place en Islam pour ce qu’on appelle le mariage homosexuel.

Sur cette base, un mariage secret n’est pas considéré comme valide.

Le consentement des parents étant une condition générale, selon la majorité des chercheurs, le mariage est considéré comme invalide s'il n'y a pas de consentement parental. Cependant, si les objections des parents sont basées sur des critères autres que ceux acceptables dans l'Islam comme mentionné ci-dessus, alors le mariage peut être considéré comme valide.

Il n’y a pas de place en Islam pour les mariages forcés puisque le consentement des deux parties est une condition essentielle.

Allah Tout-Puissant sait mieux.