Hijrah et les principes islamiques
Nous savons tous que le Hijri le calendrier a commencé avec le Hijrala migration du Prophète (paix et bénédictions sur lui) de la Mecque à Médine. Il y a de nombreuses leçons à tirer de HijraLe sermon d'aujourd'hui abordera l'une des leçons les plus importantes, à savoir l'approche du Prophète dans ses relations avec deux sociétés très différentes : la société mecquoise polythéiste avant Hijra et la société islamique à Médine.
Dans les deux cas, l’histoire nous apprend que le Prophète n’a jamais transigé sur les principes islamiques. Ces principes sont la pierre angulaire de l’islam. Sans eux, l’islam cesserait tout simplement d’être la seule et véritable religion aux yeux d’Allah.
Cette fermeté concernant les principes islamiques et Tawhid (croyance en l'unicité d'Allah), est resté après Hijra. Jamais le Prophète n'a transigé sur les principes fondamentaux de l'Islam. La prière (prière) était obligatoire avant Hijramême si cela était difficile à réaliser en raison des abus et des intimidations des non-croyants.
La prière est restée obligatoire après la Hijraaprès le musulman Oumma à Médine, ils ont réussi à l'accomplir paisiblement. Personne n'est venu voir le Prophète et lui a dit : .
« Maintenant que nous sommes une communauté forte, nous n’avons plus à craindre l’intimidation des non-croyants. Réduisons donc le nombre de prières. Nous avons de meilleures choses à faire, comme renforcer notre communauté. »
Il n'y a pas de compromis à faire concernant la prière. Les cinq prières obligatoires doivent être accomplies quelles que soient les conditions dans lesquelles nous nous trouvons. Même si nous ne pouvons pas nous tenir debout, nous devons les faire assis. Si nous ne pouvons pas trouver d'eau pour nos ablutions, nous pouvons faire nos ablutions sèches.
Si nous sommes empêchés de l’accomplir par la force, nous devons nous rattraper plus tard, lorsque nous serons libres. Il n’y a pas de compromis sur la prière, tout comme il n’y a pas de compromis sur d’autres principes fixes, y compris les valeurs morales de l’Islam.
À cet égard, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a montré combien il est important de respecter nos valeurs morales dans tous les environnements et circonstances. Par exemple, le Prophète menait une vie modeste à La Mecque lorsque les mécréants essayaient par tous les moyens de saper sa foi. da`wah et il l'a fait après Hijra lorsqu'on lui accordait le respect approprié et le plus élevé.
Il n’était jamais arrogant et ne méprisait jamais les autres. Il était toujours prêt à aider les pauvres et les démunis, qu’ils soient hommes, femmes ou enfants.
C’est un exemple que nous devrions tous suivre : adhérer aux principes inchangés de l’Islam même si le monde qui nous entoure change. Nous ne pouvons pas faire de compromis sur ces principes, car si nous le faisons, l’Islam cessera d’être l’Islam pour nous.
Il n’y a aucun compromis sur les six articles de la foi. Il n’y a aucun compromis sur les cinq principes de l’islam. Il n’y a aucun compromis sur les valeurs morales de l’islam. Il n’y a aucun compromis sur les lois islamiques fixes.
Mes frères et sœurs en Islam, même si nous ne pouvons faire aucun compromis sur ces quatre principes fondamentaux de l’Islam, nous devons savoir que l’Islam est aussi un mode de vie et un système de croyances qui s’applique à toutes les situations à travers le temps. L’Islam n’est pas quelque chose qui se limite à un certain environnement ou à une période de temps déterminée.
Ainsi, dans la jurisprudence islamique, il existe ce qu’on appelle ath-thawabitles principes inchangés, et al-mutaghaiyiratles règles et réglementations en constante évolution.
L'évolution des règles et des règlements prouve la souplesse de la jurisprudence islamique, qui peut s'adapter à toutes les situations et à toutes les conditions. Elle permet à la jurisprudence islamique de s'adapter à toutes les époques. Mais il ne faut pas oublier que les règles et les règlements évolutifs sont différents des principes immuables. Les règles et règlements évolutifs sont ceux sur lesquels les juristes divergent.
Ces différences découlent de leurs approches, de leurs ijtihad (raisonnement personnel) et leur compréhension de la charia islamique. Ils diffèrent sur la meilleure méthode de mise en œuvre de la charia islamique.
Cela reflète la souplesse de la charia islamique qui lui permet de s’adapter à chaque situation. Par exemple, nous ne devons pas reprocher aux femmes musulmanes qui ne se couvrent pas le visage d’un voile de ne pas suivre la charia islamique, ni à celles qui se couvrent le visage.
Tous ceux-ci, mes frères et sœurs, entrent dans la catégorie ouverte à ijtihad et les différences entre les savants.