La mosquée Al-Aqsa vide pendant la prière du vendredi en raison des restrictions israéliennes

La mosquée Al-Aqsa vide pendant la prière du vendredi en raison des restrictions israéliennes

AL-QODS – Les restrictions imposées par les soldats israéliens pour empêcher les Palestiniens d’entrer dans la mosquée al Aqsa pour le huitième vendredi consécutif et la fin d’une trêve humanitaire sont alarmantes.

Alors que le cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas prend fin, les autorités israéliennes ont renforcé leurs restrictions sur l’entrée des fidèles palestiniens dans la sainte mosquée Al Aqsa. Les restrictions sont entrées aujourd’hui dans leur huitième jour avec environ 10 000 fidèles confrontés à des restrictions pour entrer dans la mosquée.

Selon le Département des dotations islamiques de Jérusalem, un responsable anonyme a déclaré que seuls 3 500 fidèles étaient autorisés à entrer et à prier dans la mosquée pour les prières du vendredi, ce qui est en effet un faible nombre. Habituellement, la mosquée Al Aqsa compte au total 50 000 fidèles le vendredi.

Le responsable a ajouté que seules les personnes âgées étaient autorisées à entrer dans la mosquée et que la cour de la mosquée était vide tout le temps. Les restrictions sont en place depuis le début de la guerre, mais elles sont devenues plus strictes vendredi.

À cela s’ajoute la police israélienne qui a arrêté de jeunes résidents alors qu’ils arrivaient au troisième lieu saint, la mosquée Al Aqsa, tandis que des centaines d’autres Palestiniens étaient forcés de prier dans les rues.

Afin de semer davantage de terreur dans la zone, la police israélienne a attaqué les fidèles du quartier de Wadi Al Joz et a tiré des grenades lacrymogènes. Ils ont pourchassé les fidèles dans les rues et les ont frappés violemment pour les empêcher d’atteindre la mosquée. Pendant ce temps, les Israéliens ont également mis fin à la soi-disant pause humanitaire après 12 heures à Gaza vendredi matin.

Les frappes aériennes israéliennes ont ciblé des zones au nord, au centre et au sud de la bande de Gaza, faisant 32 morts en trois heures.

La pause était censée permettre l’entrée de l’aide humanitaire et l’évacuation des morts et des blessés assiégés par Israël depuis novembre.