La prière du vendredi à Washington DC Masjid Muhammad interrompue par une alerte à la bombe

WASHINGTON DC – Une fausse alerte à la bombe a causé une perturbation majeure à la mosquée Mohammed (Masjid Muhammad) à Washington, DC pendant les prières du vendredi, suscitant de vives inquiétudes au sein de la communauté locale. Cependant, des mesures rapides et efficaces prises par les forces de l’ordre ont assuré la sécurité de la congrégation, car il a été rapidement déterminé que la menace était sans fondement.

Suite à l’information, la police métropolitaine a été alertée de la menace potentielle. Les policiers sont rapidement arrivés à la mosquée et ont évacué en toute sécurité les fidèles pendant leurs prières. De plus, une équipe de déminage spécialisée et des chiens dressés pour détecter les explosifs ont été dépêchés sur les lieux.

L’imam Yusuf Selim a raconté le moment tendu où les forces de l’ordre sont arrivées à la mosquée pendant son sermon. L’alerte à la bombe a momentanément perturbé le rassemblement pacifique, mais la plus grande préoccupation de Selim était la sécurité des fidèles. Travaillant en coordination, Mohamed Abdulmalik, le chef de la sécurité de la mosquée, a conduit efficacement la congrégation à quitter les lieux. Il est important de noter que les chiens utilisés lors de l’évacuation ont été confinés dans une zone séparée de l’espace de prière.

L’imam Selim a souligné que les experts en bombes ont concentré leurs efforts sur le domaine spécifique mentionné dans la menace. Comme il est progressivement devenu évident que la menace manquait de crédibilité, la congrégation a été autorisée à rentrer dans la mosquée et à poursuivre ses prières. Bien que l’incident se soit finalement avéré sans substance, son impact sur la communauté a été durable. Selim a souligné l’importance pour les autorités de traiter ces questions avec la gravité qu’elles méritent.

Mohamed Abdulmalik a exprimé sa gratitude pour la réponse rapide des autorités, même si une enquête ultérieure a confirmé que la situation était une fausse alerte. Les responsables de l’application des lois ont qualifié l’incident de « crime de haine », soulignant les préjugés préoccupants qui peuvent conduire à des menaces contre les lieux de culte.

L’incident chaotique rappelle les défis auxquels sont confrontées plusieurs communautés religieuses. Bien que la menace se soit avérée totalement infondée, la vigilance dont ont fait preuve non seulement les responsables de la mosquée, mais aussi la congrégation et les forces de l’ordre témoigne de l’importance de l’unité en ces temps difficiles.