Les pèlerins iraniens de la Omra arrivent en Arabie Saoudite après 8 ans d’interdiction
DJEDDAH – Les vols de la Omra pour les pèlerins iraniens de la Omra sont interdits depuis 2015
Après une longue pause de 8 ans, les pèlerins iraniens reprendront leur voyage de la Omra en Arabie Saoudite. Selon certaines informations, le chef de l’organisation iranienne du Hajj, M. Abbas Hosseini, a annoncé que les pèlerins iraniens arriveraient en Arabie saoudite le mardi 19 décembre 2023.
Lors de la conférence de presse tenue mardi à Téhéran, Abbas a informé que le nombre total de pèlerins de la Omra est de 550 et qu’ils resteront en Arabie Saoudite pendant 10 jours. Il a été précisé qu’il y aurait un séjour de 5 jours à Médine et un séjour de 5 jours à La Mecque.
Il convient de noter que la décision de reprendre le vol de la Omra pour les Iraniens a été prise après la signature des mémorandums nécessaires et la tenue des consultations nécessaires avec le ministère saoudien du Hajj et de la Omra. Après une entente mutuelle entre les deux pays, il a été décidé que les vols seraient également opérés à partir d’autres villes iraniennes, notamment Kerman, Ahvaz, Tabriz, Mashhad, Yazd, Shiraz, Sari et Zahedan.
Selon Abbas Hosseini, un total de 70 000 pèlerins iraniens, sur un groupe de 550, accompliront la Omra qui se poursuivra jusqu’au 29 février, avant le mois sacré du Ramadan. De plus, ceux qui ont effectué l’enregistrement de la Omra en 2008 peuvent également participer au voyage sacré.
Les rapports de l’agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA) suggèrent que l’organisation est prête à envoyer entre 800 000 et un million de pèlerins à la Omra chaque année, sachant que plus de 5,7 millions d’Iraniens attendent de prendre part au voyage de la Omra. Toutefois, l’accord ne perdurera que si les conditions restent acceptables chaque année et si une coopération est assurée.
En 2015, l’Iran avait arrêté d’envoyer des pèlerins de la Omra en Arabie saoudite un an seulement avant que ses relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite ne se détériorent en raison de différends régionaux et politiques.
