L’histoire du collier de perles – Réflexion islamique 01

histoire de collier de perles

Assalamu alaikum wrwb,

Comment allez-vous tous? Nous sommes de retour avec une autre série alhumdulillah. Après le Ramadan, nous avons besoin d’inspiration pour garder l’état énergique de notre âme toujours actif. Dans Sha Allah ce mois-ci, nous partagerons de vraies histoires inspirantes. Dans cette série, nous partagerons une histoire et y réfléchirons. Vous êtes invités à partager votre réflexion et votre leçon dans la boîte de commentaires ci-dessous. Regarde aussi:

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L’histoire du collier de perles – Réflexion islamique 01

Qaadhi Abu Bakr Muhammad bin ‘Abdil Baaqi bin Muhammed Al-Bazzaaz Al-Ansaari (rahimahullah) (mort en 535 AH) donne le récit suivant de sa vie:

J’étais étudiant à Makkah Mukarramah. Un jour, j’avais faim et je n’ai rien trouvé pour me calmer. En rentrant chez moi, j’ai trouvé une petite pochette en velours soigneusement nouée avec un pompon de soie. Je l’ai ramassé et je suis rentré chez moi avec. En l’ouvrant, j’ai trouvé un magnifique collier de perles, comme je n’avais jamais vu auparavant.

Plus tard, je suis sorti et j’ai vu un vieil homme avec cinq cents dinaars dans un tissu, criant à haute voix: «C’est la récompense de celui qui me rend une pochette contenant un collier de perles!» Je me suis dit: «Je suis dans le besoin et j’ai extrêmement faim. Je peux bénéficier de cette récompense en rendant la bourse au vieil homme. Je me suis donc approché de lui et lui ai dit: «Viens avec moi», après quoi je l’ai conduit chez moi. En arrivant chez moi, il m’a donné la description complète de la pochette et du pompon, des perles, du nombre de perles du collier et du cordon avec lequel elles étaient enfilées. Après m’être assuré que le collier de perles lui appartenait, je sortis la bourse et la lui tendis, à laquelle il me remit aussitôt la récompense de cinq cents dinars.

Voyant la récompense, cependant, j’ai refusé de l’accepter en disant: «C’était un devoir nécessaire pour moi de vous rendre la bourse sans aucune récompense.» L’homme a continué à insister pour que je prenne la récompense, mais autant qu’il a insisté, j’ai continué à refuser.

Après un certain temps, j’ai quitté Makkah Mukarramah et j’ai voyagé par mer. Le navire qui nous transportait a fait naufrage et tous les passagers se sont noyés. J’ai réussi à retenir un morceau d’épave flottante et j’ai donc continué à flotter dans l’océan, ne sachant pas où j’étais destiné à atteindre. Finalement, j’ai dérivé vers une île habitée par des musulmans. Je suis allé à l’un de leurs musjids et j’ai commencé à réciter le Coran Majeed. Lorsque les habitants de l’île m’ont entendu réciter, chacun d’eux est venu me voir et m’a demandé de leur apprendre à réciter correctement le Coran Majeed. J’ai donc commencé à leur enseigner et j’ai été bien rémunéré pour mes services.

Un jour, j’ai remarqué quelques pages d’un Quraan Majeed dans le musjid et je les ai ramassées pour les réciter. Quand les gens m’ont vu, ils m’ont demandé si je pouvais écrire. J’ai répondu par l’affirmative à laquelle ils ont demandé que je leur enseigne. Bientôt, beaucoup d’entre eux ont emmené leurs enfants pour que je puisse aussi leur enseigner. Cette occupation m’a rendu complètement indépendant.

Après un certain temps, ils ont demandé que j’épouse une riche orpheline parmi eux. J’ai refusé mais finalement, sur leur insistance, j’ai accepté d’épouser la fille. Après que la nikaah ait été exécutée, la fille m’a été amenée. En la voyant, j’ai commencé à regarder son collier car c’était le même collier que j’avais trouvé il y a plusieurs années! Les gens m’ont dit: «Ô Shaikh! Vous briserez le cœur de cette fille en regardant son collier au lieu de la regarder!

Je leur ai donc raconté l’incident du collier et ils ont tous commencé à crier spontanément: «Allahu Akbar! Al Hamdulillah! » Je leur ai demandé quel était le problème auquel ils ont répondu: «L’homme qui vous avait pris le collier était le père de cette fille et avait l’habitude de dire à votre sujet: ‘Je n’ai jamais rencontré un musulman plus honnête. Qu’Allah Ta’ala nous l’amène afin que je puisse l’épouser avec ma fille. Cette du’aa est maintenant accomplie.

J’ai vécu avec ma femme et j’ai eu la chance d’avoir deux fils d’elle. Elle est finalement décédée et moi, avec mes deux fils, j’ai hérité de son collier. Plus tard, mes deux fils sont également décédés et je suis devenu l’unique propriétaire du collier. Je l’ai finalement vendu pour cent mille dinars.

Référence: (Az-Zail ‘Alaa Tabaqaatil Hanaabilah, vol. 1 p. 443) Source de Tablighuddeen

Quelle leçon tirez-vous de l’histoire? Certaines des leçons que j’ai suivies sont:

Leçon

  1. Les parents devraient faire une bonne dua pour leurs enfants même s’ils ne voient pas leur dua se matérialiser immédiatement.
  2. Tout ce qui arrive arrive pour une raison.
  3. Nous devons nous en tenir à la justice et laisser la récompense à Allah
  4. L’ilm qui est vraiment bénéfique est l’ilm du Coran et de la Sunna.
  5. Nous devons toujours être honnêtes.
  6. Iman est la chose la plus précieuse.
  7. Quand Allah Ta’ala décrète qu’une personne reçoit quelque chose, il le recevra très certainement à un moment ou à un autre.
  8. Si nous sommes patients et adhérons au halaal, nous gagnerons le même montant qui nous a été décrété mais ce sera avec le plaisir d’Allah Ta’ala et plein de barakah.
  9. Avant d’effectuer toute bonne action, nous devons examiner notre intention et nous assurer que notre objectif est uniquement de plaire à Allah Ta’ala.

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