L’ONU a déclaré 2022 comme l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens

L’envoyé spécial des Nations unies pour le Moyen-Orient, Tor Wennesland, prédit que 2022 sera l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie depuis que les Nations unies ont commencé à suivre les décès en 2005.

L’augmentation de la violence renforce cette prédiction des forces israéliennes contre les Palestiniens au cours des années précédentes.

Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le vendredi 28 octobre, le Wennesland a appelé à une action immédiate pour désamorcer cette situation explosive et à des efforts pour reprendre les négociations entre Israël et les Palestiniens.

Dans son discours au Conseil de sécurité, Wennesland a déclaré que le désespoir, la colère et la tension croissants s’étaient à nouveau rompus dans un cycle de violence qui deviendrait de plus en plus difficile à contrôler, et trop de Palestiniens ont été tués et blessés.

Comme l’a rapporté Middle East Monitor, les troupes israéliennes ont tué 32 Palestiniens au cours du mois dernier. Dont six enfants et 311 personnes blessées lors de manifestations, d’affrontements, d’attaques, d’opérations de recherche et d’arrestation.

Selon le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, la détérioration de la situation en Cisjordanie et la situation fragile actuelle sont enracinées dans des décennies de violence entre Palestiniens et Israéliens, l’absence de négociations entre les deux pays et l’incapacité à résoudre les problèmes essentiels questions qui ont alimenté le conflit israélo-palestinien.

Wennesland a déclaré que son message aux responsables et factions palestiniens, aux responsables israéliens et à la communauté internationale ces dernières semaines était clair.

Wennesland a souligné que sa priorité était de travailler pour calmer la situation et inverser les tendances négatives sur le terrain, soulignant que l’objectif devrait être d’autonomiser et de renforcer l’Autorité palestinienne et de reconstruire le processus politique.

D’autre part, pour désamorcer la situation violente en Cisjordanie, le représentant de la Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a défié le Conseil de sécurité d’agir immédiatement.

Le représentant palestinien a également mis au défi le Conseil de sécurité de l’ONU de protéger et de promouvoir le discours d’une solution à deux États et d’une éventuelle action en justice devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’occupation israélienne.

Mansour a souligné, si nécessaire, qu’il existe une possibilité de lutte pour l’indépendance palestinienne pendant des décennies et de nouvelles effusions de sang.