Surmonter la tentation de Ghiebah : conseils et remèdes
Ghiébahou médisance, est interdite dans le Glorieux Coran où la personne qui la commet est comparée à une personne qui mange la chair de son frère mort.
Cela est également condamné dans la Sunnah. Nous lisons dans un hadith prophétique : «En vérité, votre sang (c'est-à-dire votre vie), vos biens et votre honneur sont inviolables (et sacrés) parmi vous..” (Musulman)
D'après Abou Barzah Al-Aslami, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a également dit :
«Ô vous qui croyez par vos langues, alors que la foi n'a pas pénétré vos cœurs ! Ne médisez pas des musulmans et ne poursuivez pas leurs défauts. Car quiconque poursuit les défauts de son frère, Allah poursuit ses défauts et l'humilie, même s'il se trouve dans sa maison..” (Abou Dawoud)
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Ghiébah c'est qu'un musulman mentionne son frère musulman d'une manière que ce dernier n'apprécie pas, que ce soit en faisant référence à un défaut de son corps, comme la petite taille ou le strabisme ; ou à sa lignée, comme pour dire, par exemple, que son père est immoral ou indécent ; ou à sa moralité, comme pour dire, par exemple, qu'il est sale.
On le trouve dans un récit prophétique où le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a été interrogé à propos de ghiébahet il répondit : «(C'est) mentionner votre frère d'une manière qu'il n'aime pas.”
On lui a alors demandé : « Et si mon frère avait réellement (ce défaut) dont j’ai parlé ? »
Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : «Si (ce défaut) est effectivement trouvé chez ton frère, tu le médis en réalité, et si ce défaut n'est pas chez lui, c'est une calomnie..” (Musulman)
Il convient également de mentionner que tout ce qui implique le sens d'insulte est inclus dans le concept de ghiébahque ce soit sous forme de mots, de gestes ou d’écrits.
De plus, quiconque écoute ghiébah est considéré comme y participant à moins qu'il ne le rejette soit avec sa langue, soit avec son cœur s'il craint de le faire en public.
Il est également permis de quitter le lieu où l'acte est commis ou de changer de sujet de conversation. Dans tous les cas, il faut rejeter la médisance. Cela fait bien sûr partie des devoirs du musulman envers ses frères musulmans.
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