Un député du BJP appelle au boycott total de la communauté musulmane indienne dans un discours islamophobe

Encore une fois, des membres du parti Bharatiya Janata (BJP) au pouvoir en Inde ont publié des déclarations islamophobes controversées ciblant la minorité musulmane du pays.

Cette fois, le député du BJP, Parvesh Sabib Sing Verma, a été vu dans une vidéo appelant à un « boycott total » visant apparemment des membres de la communauté musulmane dans un discours prononcé lors d’un événement public à New Delhi.

Verma a dit à ses partisans que la seule façon de réparer ou de redresser leurs têtes (musulmanes) était avec un « boycott total ». L’homme de 44 ans a ensuite demandé à la foule de lever la main si elle était d’accord avec sa déclaration, et tout le public a semblé lever la main.

Verma a également conseillé à ses partisans de lancer des boycotts allant de petites choses allant de ne pas acheter de légumes aux charrettes à bras des membres de la communauté musulmane à dire à MCD (société municipale) de fermer les magasins musulmans.

Il a ensuite conclu ses propos islamophobes en disant au public de répéter ses propos en promettant de boycotter la communauté musulmane, de ne rien acheter dans leurs magasins et de ne pas leur donner d’emplois. Les partisans présents ont été entendus approuver les appels négatifs en criant fort en disant «oui, nous le ferons».

Bien qu’il ait été prouvé que l’enregistrement de lui appelait implicitement au boycott de la communauté musulmane, Verma l’a nié en disant qu’il n’avait mentionné le nom d’aucune communauté religieuse lorsqu’il a été interrogé sur sa déclaration par The Indian Express. Il a estimé que ce qu’il avait dit concernait une famille dont les membres commettent de tels meurtres qui devraient être boycottés.

La récente controverse sur le discours de haine est née au milieu des efforts de l’Inde pour améliorer son image aux yeux du monde concernant la façon dont le pays traite mal sa minorité musulmane.

Auparavant, il a été prouvé à plusieurs reprises qu’un membre du parti du Premier ministre Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party (BJP), propageait des discours de haine et des déclarations islamophobes controversées.

En juin dernier, deux hauts responsables du parti au pouvoir en Inde ont publié des déclarations controversées sur le prophète Mahomet, ce qui a conduit à des manifestations sporadiques dans plusieurs États et a mené une vague de boycotts des produits indiens par les pays arabes.

Pendant ce temps, en février de cette année, le législateur du BJP du Bihar, Haribushan Thakur, a déclaré aux médias que les musulmans devraient être traités comme des citoyens de seconde zone et ne devraient pas avoir le droit de vote.