2 clés pour faire face aux problèmes dans les relations interpersonnelles

2 clés pour faire face aux problèmes dans les relations interpersonnelles

Réédité par Islam Today.

Toutes les familles ont des problèmes, qu'ils soient grands ou petits. Rares sont les foyers qui sont épargnés. Il y a des problèmes entre frères et sœurs, entre parents, entre maris et femmes. Combien de fois les maris et les femmes se retrouvent-ils dans une situation où ils ne parviennent pas à s'entendre ?

Parfois, les problèmes deviennent si graves et difficiles à résoudre qu'ils finissent par être connus du public. Ils peuvent devenir si graves qu'ils conduisent un mari et une femme à ne plus s'aimer l'un l'autre et, finalement, à divorcer.

J’ai réfléchi aux problèmes que les gens ont entre eux et j’ai découvert qu’ils ont tous un point commun : il y a un manque de justice dans la relation.

Chacune des parties au problème rejette toujours la faute sur l'autre et s'absout de toute faute. C'est elle qui a fait l'impossible, qui a porté tout le poids et qui a fait preuve d'une patience infinie. C'est toujours l'autre partie qui est abusive, difficile et négligente.

Pour atténuer l'ampleur de nos problèmes, nous devons être capables de nous mettre à la place de l'autre, au moins pour un moment. Nous devons considérer le problème sous l'angle de l'autre. Nous devons comprendre ses motivations et les raisons pour lesquelles il adopte telle ou telle attitude.

Il faut avoir la bonne volonté de montrer un intérêt sincère et attentif au point de vue de l'autre partie. Cela nous donne l'occasion de parvenir à une entente, à une convergence de vues. C'est ainsi que l'on parvient au compromis et à la réconciliation.

Il est rare que quelqu’un se plaigne d’un problème et dise : « C’est moi qui ai tort. C’est moi qui ai été injuste… Que puis-je faire pour arranger les choses et améliorer la situation ? »

Non, chacun peint une belle image de lui-même, aussi proche de la perfection que possible, et dessine l’autre sous un jour aussi négatif que possible.

C'est un point. L'autre est la patience. Rien dans la vie ne peut être accompli sans patience.

`Omar a dit un jour :

« C’est grâce à la patience que nous avons trouvé le meilleur de notre vie. »

Quiconque est patient, Allah le fortifie par sa patience. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit :

Quiconque recherche la chasteté, Allah le bénit par la chasteté. Quiconque recherche l'autosuffisance, Allah l'enrichit. Et il n'est accordé à personne de don meilleur et plus étendu que la patience.l-Boukhari (1469) et musulman (1053))

Certains problèmes peuvent être résolus. D’autres peuvent être atténués. Il existe une troisième catégorie de problèmes qui ne peuvent être ni résolus ni atténués, mais qu’on peut supporter avec patience. On peut s’habituer à vivre avec eux et y faire face.

Même pour les problèmes qui peuvent être résolus ou atténués, pour eux la patience est le meilleur remède.

Les personnes qui ont des relations constantes les unes avec les autres – maris et femmes, parents, amis, collègues de travail – ne seront pas en mesure de gérer leur relation à long terme à moins de faire preuve de patience.

C'est pourquoi Khidr dit à Moïse (que la paix soit sur lui) :

Certes, vous ne pourrez pas supporter avec moi. Et comment supporteriez-vous des choses que vous ne comprenez pas ? (18: 67-68)

À cela, Moïse (que la paix soit sur lui) répondit :

Si Allah le veut, tu me trouveras patient et je ne te désobéirai en aucune affaire. (18: 69)

Il y a des circonstances difficiles et amères que l'on doit traverser, mais parfois, endurer ces circonstances est la seule option possible. À d'autres moments, c'est la meilleure des options disponibles. Une personne peut n'avoir d'autre choix que d'attendre qu'Allah lui accorde son soulagement. Attendre le soulagement d'Allah est un acte d'adoration. Allah dit :

Vraiment, avec la difficulté vient le soulagement. (94: 5)

Voilà donc les deux fondements de toute relation entre les personnes :

La première est l’auto-évaluation par laquelle une personne prend conscience de ses propres erreurs et peut ensuite travailler pour les corriger.

La deuxième est la patience, qui permet à une personne de supporter certaines des erreurs de l’autre en échange de quoi cette autre personne supportera certaines de ses erreurs. Les deux parties de la relation sont appelées à faire preuve de patience envers l’autre.

Tout ce que je dis ici est général. Cela ne s'applique à personne en particulier. Cela ne s'adresse pas aux femmes à l'exclusion des hommes, ni aux hommes à l'exclusion des femmes. Au contraire, cela aborde la plupart, sinon la totalité, des problèmes auxquels les gens sont confrontés dans leurs relations avec les autres.