La Suède autorise une deuxième attaque contre le Coran devant l’ambassade d’Irak

Des manifestations ont éclaté vendredi dans les pays à majorité musulmane en réponse à un deuxième incident impliquant la profanation du Coran en Suède.

Le gouvernement suédois s’est excusé, anticipant des ramifications au Moyen-Orient qui influenceraient la décision de la Turquie de renoncer à son veto sur l’adhésion de la Suède à l’OTAN.

Lors d’un incident récent, Salwan Momika, un athée autoproclamé d’origine chrétienne vivant en Suède, a menacé de brûler un livre du Coran mais n’a pas donné suite à la menace. Cet événement et un autre au cours duquel il a été accusé d’avoir brûlé le Coran devant une mosquée de Stockholm ont suscité une indignation considérable dans le monde islamique.

La prise d’assaut de l’ambassade de Suède à Bagdad et la rupture des relations diplomatiques avec l’Irak ont ​​accru les tensions. Des manifestations ont été organisées dans tout le pays, beaucoup appelant au respect de l’islam et du Coran.

Le président Recep Tayyip Erdogan est sur le point de convoquer une session d’urgence du parlement turc, signalant une éventuelle levée du veto sur l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Néanmoins, il a souligné la nécessité pour la Suède de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les organisations terroristes et les problèmes d’extradition.

Les responsables turcs ont exigé des enquêtes sur la profanation du Coran et ont exhorté la Suède à prendre des mesures contre les crimes de haine contre les musulmans et leurs adeptes. L’adhésion de la Suède à l’OTAN dépend également de la vente par les États-Unis de F-16 à la Turquie et de l’assurance de la Turquie qu’elle évitera l’espace aérien grec.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a condamné l’incendie du Coran et s’est engagé à préserver la liberté religieuse et à promouvoir la tolérance mutuelle.