Le blocus de la mer Rouge imposé par le Yémen a coûté à Israël 3 milliards de dollars en 2 mois

Le blocus de la mer Rouge imposé par le Yémen a coûté à Israël 3 milliards de dollars en 2 mois

L’économie israélienne souffre, avec une baisse de 85 % de l’activité portuaire sur la mer Rouge, une escalade des coûts et des tensions géopolitiques.

Les rebelles Houthis au Yémen encerclent la mer Rouge. Cette voie navigable vitale relie l’Asie, l’Afrique et l’Europe depuis quelques mois.

Cela a gravement nui à l’économie israélienne, qui dépend principalement du commerce avec la mer Rouge. Israël a déjà payé environ 3 milliards de dollars pour le siège.

Le siège a également eu des conséquences sur le canal de Suez, l’une des voies de navigation les plus importantes au monde. Le canal gère chaque année 12 % de tous les transports maritimes dans le monde.

En raison de l’embargo, moins de navires peuvent entrer ou sortir de la mer Rouge, ce qui réduit considérablement le trafic via le canal de Suez.

Israël et de nombreux autres pays, dont les importations et les exportations dépendent du canal, ont connu des perturbations dans les échanges commerciaux.

L’embargo a eu un impact sur l’économie mondiale. Cela a augmenté le prix et les dangers du transport maritime, créant des retards et des embouteillages dans les ports.

En raison de l’incertitude et des risques posés par le blocus, les entreprises de transport maritime ont été contraintes d’augmenter leurs dépenses en main d’œuvre, en carburant et en assurance.

Certains ont choisi l’itinéraire le plus coûteux et le plus long, autour du Cap de Bonne-Espérance, prolongeant ainsi leur voyage de plusieurs semaines et de plusieurs milliers de kilomètres.

Cela a eu un impact sur la rentabilité du secteur du transport maritime, sur la concurrence, ainsi que sur l’heure d’arrivée et la qualité des articles.

Étant donné que la majorité de ses échanges commerciaux s’effectuent dans la mer Rouge, Israël a été gravement touché par le blocus. Le nombre de navires arrivant et partant du port d’Eilat, le seul port d’Israël sur la mer Rouge, a chuté de 85 %.

En raison des augmentations potentielles des prix, de la réduction de l’offre et des pertes d’emplois, cela a eu un effet néfaste sur l’économie israélienne.

En outre, les rebelles Houthis ont promis de frapper tout navire à destination ou en provenance d’Israël, quel que soit l’endroit où il navigue, ajoutant ainsi à la complexité et à la gravité de la situation.

Les rebelles ont insisté pour que de la nourriture et des médicaments soient fournis à Gaza, qui est sous blocus égyptien et israélien.

En conséquence, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé des frappes aériennes sur les bases militaires houthistes au Yémen, intensifiant ainsi la violence dans la région.

En raison de la menace et des difficultés persistantes posées par le blocus, l’avenir du commerce maritime dans la région est incertain.