Le Koweït et le Liban interdisent le film Barbie pour violation des valeurs islamiques

Dans une tournure des événements surprenante, le dernier film de Barbie, mettant en vedette les stars hollywoodiennes Margot Robbie et Ryan Gosling, a rencontré des obstacles inattendus alors qu’il rencontre des interdictions dans divers pays à majorité musulmane.

Le Koweït et le Liban sont les derniers ajouts à la liste des pays restreignant la projection du film, invoquant des inquiétudes quant au fait que ses thèmes d’homosexualité, de transsexualité, de féminisme et de laïcité se heurtent à des valeurs culturelles et religieuses profondément enracinées.

Le ministère de l’Information du Koweït a pris une position ferme en annonçant une interdiction radicale du nouveau film Barbie. La justification de cette décision tourne autour de l’engagement du ministère à respecter «l’éthique publique et les traditions sociales».

Selon la déclaration du ministère, des scènes et des dialogues spécifiques dans le film sont considérés comme contraires aux principes fondamentaux de l’islam. L’inquiétude est qu’un tel contenu pourrait saper les fondements moraux de la société koweïtienne et perturber les coutumes de longue date. Le ministère souligne que ceux qui ne respectent pas l’interdiction feront face à des conséquences juridiques.

Le Liban fait écho aux préoccupations du Koweït, le ministre de la Culture Mohammad Mortada appelant à des mesures pour empêcher la projection du film. Ses objections sont enracinées dans sa conviction que le film promeut indirectement l’homosexualité et la transsexualité.

De plus, il soutient que le film remet en question les rôles familiaux traditionnels, se moque des responsabilités maternelles et remet en question le caractère sacré du mariage et des liens familiaux. Mortada soutient que le film risque de transformer Barbie, une icône d’innocence et de beauté, en un véhicule pour la propagation de ce qu’il perçoit comme la décadence morale occidentale.

Sorti le 17 mars 2023, le film adopte une approche audacieuse en dépeignant Barbie comme une championne des idéaux féministes, défiant activement les stéréotypes de genre établis. L’histoire tourne autour du voyage de découverte de soi de Barbie et de son partenaire romantique Ken, décrit comme transgenre.

Le film, malgré des millions de critiques positives, a fait l’objet de critiques. Les pays islamiques l’ont qualifié d’offensant selon leurs cultures.

Avec le Koweït et le Liban, l’Iran, le Pakistan, la Malaisie, l’Arabie saoudite, l’Indonésie et d’autres pays à majorité musulmane ont décidé d’interdire la projection de films. L’argument est que de tels articles propagent par inadvertance des valeurs occidentales en conflit avec les enseignements islamiques. En réponse, des militants de ces pays ont lancé des campagnes en ligne, exhortant les individus à boycotter le film pour défendre leurs valeurs culturelles et religieuses.

En conclusion, l’interdiction du nouveau film Barbie au Koweït et au Liban met en évidence l’interaction complexe entre les expressions artistiques contemporaines et les normes culturelles et religieuses profondément enracinées.

Alors que les discussions sur le film continuent de s’intensifier, son impact va au-delà du simple divertissement, suscitant des conversations plus larges sur les libertés personnelles, les valeurs sociétales et l’équilibre délicat entre la préservation de la culture et la promotion de l’exploration créative.